Ce premier trimestre a été marqué par deux évènements :
1/ La crise bancaire
Aux États-Unis, la faillite de la Silicon Valley Bank, puis le sauvetage de la First Republic Bank ont fait la Une de l’actualité financière. En Europe, les tensions autour de Crédit Suisse sont retombées suite à la fusion avec UBS.
Comme nous l’expliquions dans notre note du 22 mars, les principales banques centrales ont réagi très rapidement, en mettant en place des mesures exceptionnelles et coordonnées pour contenir la crise. Les garanties d’approvisionnement pour les établissements bancaires et les injections de liquidités semblent avoir détendu les marchés.
2/ L’inflation
De part et d’autre de l’Atlantique, les chiffres de l’inflation dévoilés le 31 mars commencent à être encourageants :
- En zone euro, l’indice global des prix à la consommation a baissé en mars. En rythme annualisé, il passe de 8,5 % en février à 6,9 % en mars.
- Aux Etats-Unis, l’inflation ralentit doucement, passant de 5,3 % à 5 % en rythme annualisé.
Si cette tendance se poursuit, l’inflation pourrait descendre sous les 4 % à la fin de l’année.
3/ Actions et obligations cotées
*Source : msci.com.
** Source : Bloomberg
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.
Malgré la volatilité, la performance des marchés boursiers n’a finalement été que peu impactée par les tensions des dernières semaines.
Les actions mondiales sont en hausse de + 5,4 % sur le trimestre. Toutefois, il faut noter qu’elles sont toujours en baisse de 5,2 % sur un an.
Fait notable : le CAC 40 performe près de deux fois plus que l’indice de référence américain S&P 500 en s’octroyant 13,1 % sur le trimestre, contre 7,5 % pour le second.
L’indice mondial des obligations les mieux notées est en hausse de 2,2 % sur le trimestre et témoigne du regain d’intérêt récent sur cette classe d’actifs.
4/ Du côté du non-coté
*Source : sociétés de gestion des fonds non cotés proposés par Althos. Moyennes des performances sur les périodes indiquées. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures
Nous rappelons que les performances du non-coté sont communiquées avec un décalage de 1 à 3 mois.
- Le capital-investissement reste résilient avec une performance définitive de 6,6 % en 2022, malgré un léger tassement au dernier trimestre. Nous remarquons que 2023 s’oriente déjà bien : la performance de notre sélection de fonds à fin février 2023 ressort à 2,9 %. La stratégie secondaire continue notamment de profiter de décotes significatives, d’où l’importance de sélectionner les bonnes stratégies au bon moment.
- Sur les actifs réels, l’immobilier continue de connaître des tensions du fait de la remontée des taux. Toutefois, notre sélection de fonds immobiliers professionnels résiste bien, en progressant de 1,6 % au dernier trimestre 2022. Les infrastructures non cotées bénéficient de leur indexation sur l’inflation, et notre sélection affiche une performance de 1,5 % au dernier trimestre 2022.Les performances définitives du premier trimestre 2023 sur cette classe d’actifs seront commentées dans notre prochaine note de marché.
Enfin, la dette privée profite des taux en hausse et devient très attractive.